الأحد، 8 فبراير 2009

De la poésie vogone


(texte de Douglas Adams, lu dans le Guide du Voyageur Galactique)

C'est sans conteste la troisième poésie la plus exécrable de l'Univers. La seconde était celle des Azgoths de Kria. Lors d'une déclamation par le maître Grunthos le Flatulent de son poème intitulé Ode à la boulette de mastic vert trouvée sous mon aisselle par un riant matin d'été, quatre de ses auditeurs devaient succomber à des hémorragies internes tandis que le médio-président de la Société Galactique d'encouragement à la corruption des Arts ne survécut qu'en dévorant l'une de ses propres jambes. On dit que Grunthos, s'estimant " déçu " par l'accueil fait à son poème, s'apprêtait à s'embarquer dans la lecture de son épopée en douze volumes intitulée Florilèges de mes gargouillis dans ma baignoire lorsque son propre gros intestin, dans un sursaut désespéré pour sauver la vie et la civilisation lui sauta au cou et l'étrangla pour le compte.
La plus exécrable de toutes les poésies disparut en même temps que son créateur, Mme Paula Nancy Millingstone Jennings de Greenbridge, Essex, Angleterre, lors de la destruction de la Terre.

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